Maîtrise De Genre : Épisode 04

Amateur

Seule dans son bureau, Mélanie décida de tirer parti des quelques minutes qui lui restaient avant l’arrivée de son Maître pour évaluer la situation. Bien qu’elle fût convaincue que renvoyer sa jeune et jolie stagiaire Adelyne télétravailler de chez elle était la meilleure chose à faire pour la protéger de l’homme qui la possédait si complètement, elle était bien consciente qu’une telle désobéissance risquerait d’avoir de terribles conséquences. Décidément, elle avait connu des Lundi matins plus tranquilles.

Il ne faudrait vraiment pas que son maître découvre cette dissimulation. Pour le bien de a jeune protégée, évidemment… mais aussi pour le sien. Elle avait l’intuition que son maître saurait parfaitement la punir s’il découvrait un jour le pot aux roses… ce qui l’effrayait terriblement. Non sans quelque peu l’exciter d’ailleurs. Rien que d’y penser, elle frissonnait… sans plus être bien sûre de quoi. Peut-être qu’ouvrir un petit peu sa chemise lui ferait du bien. Elle laissa donc ces mains aller défaire quelques boutons de sa chemise, alors qu’elle envisageait les terribles manières avec lesquelles son maître pourrait, si elle était confondue, décider de la remettre à sa place…

Alors qu’elle sentait le tissu de ses vêtements frotter délicieusement contre son corps, sa porte s’ouvrit sans avertissement. Reboutonnant son chemisier précipitamment, elle levât les yeux vers l’entrée du bureau. La belle brune sentit alors son corps se redresser servilement alors qu’elle reconnaissait le visage de son Maître, souriant, debout face à elle.

_ Bonjour Mélanie. Je vois que tu étais occupée?

L’intéressée se leva d’un coup, envoyant valdinguer derrière elle sa chaise de bureau qui heurta la baie vitrée derrière elle dans un grand bruit. Elle ne se retourna pas pour autant, son regard irrésistiblement braqué vers son Maître, hypnotisée par son sourire. Celui-ci reprit la parole :

_ Tu as perdu ta langue?

_ Non je… je suis surprise, la réceptionniste ne m’a pas prévenue de votre… je ne savais pas que vous…

Le sourire de l’homme s’élargit un instant.

_ J’ai eu une discussion avec Nadia, c’est une personne… délicieuse. Elle a dû s’isoler quelques minutes, selon mes instructions. Elle avait bien mieux à faire que te prévenir, tu en conviendras.

Il s’approcha très près de Mélanie, totalement intoxiquée par sa présence. Il lui chuchota très près de l’oreille :

_ D’ailleurs, à propos d’instructions… Je crois me souvenir t’avoir imposé quelques restrictions… vestimentaires, n’est-ce pas?

_ Je… j’ai respecté vos…

_ Chut, je te dirais quand parler. Retourne-toi sagement.

Sans volonté, Mélanie tourna sur elle même comme dans un rêve. Maintenant face à la baie vitrée, elle fixa son regard sur l’immeuble en face, entièrement concentrée sur la présence masculine impossible à ignorer, maintenant à la limite de son champ de vision. Elle sentit alors la main de son maître se poser fermement sur sa nuque, déclenchant une vague de plaisir qui la fit tressaillir dans un petit gémissement.

Comme une petite chatte attrapée par la peau du cou, elle se laissa mener par son Maître tout contre la fenêtre, légèrement penchée en avant. Elle dut poser ses propres mains contre la vitre pour conserver son équilibre, sans envisager de se redresser tant elle sentait rus escort que ce n’aurait pas été au goût de son dominant.

Elle sentit le souffle de l’homme contre sa nuque, ce qui fit monter en elle une marée de désir qui nettoya instantanément toute velléité de résistance. Perdue dans un épais brouillard de fantasme, elle entendit la voie du maître parler calmement à son oreille.

_ Je t’avais interdit de porter la culotte en ma présence, servante. Tu sais bien que je ne veux pas avoir à attendre que tu l’enlèves à l’instant ou je décide de te prendre. Alors, voyons si ma dernière acquisition est capable de satisfaire à une simple instruction.

Mélanie sentit son coeur s’emballer. Son cerveau noyé sous le plaisir était bien incapable de toute pensée complexe à ce stade, et ne parvenait pas à se rappeler si elle avait enfilé le sous-vêtement proscrit le matin même. Alors qu’elle sentait la main droite du Maître plonger sous ses vêtements, sa main gauche tenant toujours fermement sa nuque, elle sentit son corps se tendre d’instinct, écrasant sa joue contre la baie vitrée, les yeux mi-clos et la bouche entre ouverte, sa féminité profonde prise d’une chaleur tropicale en préparation de la pénétration qui ne pouvait tarder à venir.

Elle sentit ensuite la main caresser ses jolies fesses, puis effleurer à peine sa zone anale, avant de pénétrer, sans obstacle, lentement, sa touffeur trempée de désir. Son corps se plaqua alors contre la vitre, peinant à rester debout alors que cette lame de plaisir la pénétrait. Elle s’entendit pousser un petit cri de jouissance, incapable à ce stade de penser au fait que ces collègues, dans les bureaux avoisinant, risquaient de constater les limites de l’isolation sonore de leurs bureaux.

_ C’est très bien, lui dit son maître. Je vois que tu as su obéir.

Il laissa passer un court silence, avant d’ajouter négligemment :

_ Je suis très fière de toi, jeune fille.

Ces simples mots firent traverser son corps par une décharge irrésistible de plaisir.

_ Ooooh Merci mon maître…

Il eut un petit rire.

_ Jeanne m’a parlé de la petite règle qu’elle a pris la liberté de t’imposer. C’était son idée, brillante si je puis me permetre. Ta maîtresse est pleine de ressource, tu ne trouves pas?

Mélanie sentit alors le pouce de son Maître rentrer directement dans son petit anus, ce qui fit instantanément exploser en elle un orgasme incontrôlable. Si elle réussit tout juste à ne pas hurler à pleine voie, elle poussa un gémissement bien assez puissant pour être entendue de l’autre côté de sa porte. Alors qu’elle reprenait lentement son souffle, il reprit :

_ Très bien, je te libère maintenant de la règle de Jeanne.

Elle sentit l’étreinte de son maître se relâcher, et l’entendit s’éloigner pour aller s’assoir à son propre bureau. Elle resta quant à elle appuyée contre la vitre, essayant tant bien que mal de reprendre ses esprits. Elle l’entendit prendre la parole dans son dos.

_ Parfait, nous allons maintenant pouvoir discuter de la suite des opérations. J’ai quelques idées pour la façon dont nous allons nous occuper de ton personnel. Mais ne reste pas la, vint donc t’assoir près de moi.

Alors que sa tête tournait encore un peu, Mélanie se retourna vers son maître, et constata qu’il yenimahalle escort lui indiquait le sol à côté de son fauteuil. Chancelante, elle se fit un pas dans cette direction, mais fut interrompue par trois coups portés timidement contre sa porte. Elle consulta ce dernier du regard, qui lui fit un signe de la tête, l’autorisant à répondre :

_ Entrez!

La porte s’ouvrit, et Mélanie sentit ses yeux s’écarquiller de stupeur en reconnaissant le visage de la jolie Adelyne. La jeune stagiaire visiblement toujours vexée marcha directement en direction de son bureau en prenant la parole :

_ Mélanie, je suis désolé de revenir si vite, mais j’ai oublié le chargeur de mon ordinateur. Je le récupère tout de suite et je…

À cet instant, la jeune femme sembla réaliser que quelque chose n’était pas normal. Elle s’immobilisa, et se tourna vers le bureau de sa supérieure hiérarchique, découvrant pour la première fois l’homme qui y siégeait. Mélanie vit le corps de la jeune femme se redresser d’instinct à l’instant ou elle posa les yeux sur son Maître, et se figer, comme une jeune biche fascinée par les phares d’un véhicule rugissant.

Le Maître se leva, frôla Mélanie et avança vers Adelyne, qu’il regarda de près. La quarantenaire vit son Maître lever le bras lentement, et caresser le jeune visage de la stagiaire avec la main qui, quelques minutes plus tôt, était aux commandes de son propre plaisir. La jeune femme le regardait avec fascination, et Mélanie était prête à parier qu’elle devait sentir sur ses doigts si mâles l’odeur entêtante de son désir et de sa soumission.

Après avoir laissé la tension monter quelques secondes, le Maître brisa le silence :

_ Qui es-tu?

_ Je… je… je m’appelle Adelyne, et je suis la stagiaire de Mélanie.

La quarantenaire sortit de sa torpeur, et fit un pas vers les deux autres afin de voler au secours de la jeune femme :

_ Hum, Adelyne est ma stagiaire, mais elle devait être en télétravail aujourd…

Sans se détourner de sa nouvelle proie, le Maître tendit son bras droit derrière lui, faisant taire d’un doigt tendu Mélanie. Il s’adressa à elle sans la regarder :

_ Mon doigt est salle.

Mélanie sentit le silence s’imposer à elle. Elle savait instinctivement ce qu’elle avait à faire. Sentent ses joues rougir, et, honteuse, suça obligeamment le doigt tendu vers son visage, le nettoyant de ses propres sécrétions, sentant sur sa langue le goût de sa propre soumission. En croisant le regard mi-horrifié mi-fasciné de sa jeune stagiaire, elle préféra fermer les yeux. C’est donc dans le noir qu’elle entendit la suite de la conversation.

_ Bien, dit le Maître, reprenons. Adelyne, donc, tu étais en télé travail aujourd’hui?

_ Oui je… je… Mélanie m’a demandé ce matin de travailler de chez moi.

_ Ce matin? Intéressant.

_ Oui, je… je n’ai pas compris, elle m’a demandé brusquement de partir, il y a une petite heure à peine. J’ai compris dans le métro que j’avais oublié mon chargeur, alors je suis revenue. Je… je suis désolée si j’ai posé un problème!

Le Maître retira doucement son doigt maintenant très propre de la bouche de sa servante, et Mélanie rouvrit les yeux avant de se redresser. Elle vit son dominant se tourner vers elle.

_ Alors Mélanie, tu as renvoyé chez elle une de tes plus… prometteuses employées ce matin même?

_ C’est… heu c’est exact. J’ai pensé que…

Une nouvelle fois, il lui imposa le silence d’un seul geste.

_ Je vois que tu es encore loin d’être aussi sage que tu ne le devrais. Voilà qui est terriblement insatisfaisant, Mélanie…

La quadragénaire sentit son coeur se serrer, sincèrement désolée de décevoir son maître. Elle gémit faiblement :

_ Je… Je suis désolé, je…

_ Rassure-toi, tu vas pouvoir corriger ta bêtise… avant de subir une bonne punition, bien entendu.

Il se tourna vers Adelyne.

_ Jeune fille, nous allons aller manger tous les deux ce midi, et tu vas libérer ton emploi du temps pour toute l’après-midi. Mélanie s’occupera de faire ton travail à ta place, pas d’inquiétude. C’est bien compris?

L’intéressée sursauta, sortant de la fascination qui l’accaparait jusque là pour répondre à la question qu’on lui posait :

_ Oui, j’ai compris, mais… Mélanie est elle d’accord?

Le sourire du Maître s’élargit.

_ Bien sûr que oui. Pose tes affaires sur la table, prends ton manteau, et attends-moi sagement à la réception.

_ Je… Tout de suite Monsieur!

_ Parfait, tu as du potentiel. Maintenant, dépêche-toi.

Mélanie vit alors la jeune femme poser précipitamment sa sacoche sur son bureau, avant de quitter la pièce d’un pas délicieusement empressé. Le maître la regarda fermer la porte avant de se retourner vers la pauvre quarantenaire :

_ Petite sournoise… je ne m’attendais pas à ça de ta part.

Mélanie regarda la pointe de ses pieds, rouge de honte.

_ Je… je me rends bien compte que mon comportement n’était pas acceptable, s’entendit-elle répondre. Je suis prête à subir une juste punition.

Il rit.

_ Décidément, tu m’amuses. Comme tu l’as compris, je vais finalement être très pris, aujourd’hui. Je vais donc changer nos plans. Je remettrais à plus tard ma réunion avec tes employées.

_ Bien, Maître. Je… Je décalerais.

_ Evidement. Vendredi soir, je viendrais manger chez toi, comme prévu. Et je veux que ton mari et toi soyez là tout les deux, débrouilles toi comme tu veux pour qu’il réserve sa soirée. J’arriverai à dix-neuf heures.

Mélanie releva la tête. Son mari ne supporterait jamais de rencontrer cet homme, elle devait le protéger à tout prix. Hélas, elle sentit sa volonté fondre sous l’intensité du regard dominant.

_ Je… C’est entendu.

_ Parfait. Je vais y aller, comme tu t’en doutes, je vais être très occupé.

Il se détourna d’elle et la laissa en plan, encore sous le choc de ces dernières annonces. Alors qu’il venait d’ouvrir la porte, et donc que n’importe qui pouvait l’entendre depuis le couloir, il s’arrêta un instant et se tourna vers elle, comme s’il avait oublié quelque chose :

_ Oh et, une dernière chose, Mélanie… Je t’interdis le moindre orgasme jusque notre prochaine rencontre. C’est clair?

Un ange passa.

_ Très clair.

Sur ce, le Maître ferma la porte, laissant Mélanie seule avec elle même, encore une fois complètement déboussolée par les événements. Elle ne pouvait que s’en prendre à elle même. Essayer de dissimuler Adelyne à son maître… Elle aurait bien du savoir que ça ne pouvait que se retourner contre elle même.

Il lui restait maintenant à effectuer son travail, et préparer le diner de vendredi soir. D’autant qu’elle sentait déjà une frustration monter en elle… ces quatre jours sans orgasme allaient la rendre folle. Mais comment avait elle bien pu se fourrer dans une pareille situation?

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